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ÉVALUATION en ANGLAIS AÉRONAUTIQUE

Collin, pilote de Boeing 767, a participé à une évaluation en anglais aéronautique pour montrer à quoi ressemble ce test. / Collin, a Boeing 767 pilot, took part in an evaluation in Aviation English to show what the test is like.

De quelle évaluation parle-t-on ?

Il s’agit d’un test simulé pour vous donner un exemple du genre d’évaluation que vous pouvez rencontrer dans les formations que propose FCL ANGLAIS. Ce genre de test s’adresse principalement à des pilotes francophones car certaines instructions sont en français. Il ne s’agit pas d’un examen officiel pour la qualification de radiotéléphonie pour pilote ou contrôleur aérien. Toutefois, le format et les contenus se rapprochent d’un FCL .055. En effet, les moyens et méthodes employés permettent une évaluation des 6 compétences langagières telles que définies par l’OACI dans le DOC 9835.

Un candidat hautement qualifié, carrément exceptionnel

Collin Smith est un pilote américain qui vole sur Boeing 767 et 757. Il a maintenant une longue expérience du pilotage et de la radiotéléphonie internationale. Surtout qu’il enseigne toujours l’anglais aéronautique sur EASY AVIATION ENGLISH. Vous pouvez voir sur sa chaîne YouTube des exemples pour aborder différentes épreuves des examens d’anglais de l’aviation. Collin a une expérience de plus de vingt ans sur les échanges radio.

Plus d’informations sur l’évaluation

Le format de ce test est disponible sur cette page. L’objectif de ce test est de mesurer les compétences en anglais pour chaque critère : Prononciation, Structure, Vocabulaire, Débit, Compréhension, Interaction. Il est important de prendre en compte un sept!ème critère qui est l’échange de procédures en anglais. Il s’agit de savoir si la communication radio aurait pu être opérationnelle lors d’un vol. Contrairement à ce que disent certains, il s’agit à la fois d’une évaluation de la pratique de la langue anglaise ET de l’usage des communications radio en vol. Ce principe de base est clairement établi dans le DOC 9835. Si un évaluateur prétend le contraire, vous êtes en droit de porter réclamation. Il en va de même si les évaluateurs ne sont pas en mesure de vous fournir un bilan détaillé de votre performance lors du test officiel.

Comme vous l’avez entendu, le but de cette vidéo est de montrer l’agencement du test que nous utilisons sur FCL ANGLAIS. Ce format d’évaluation correspond aussi, en tout cas sur FCL ANGLAIS, au test initial de français aéronautique avec des variantes. Par exemple, un commentaire de rapport d’accident aérien remplace la description d’image. Chaque formation sur FCL ANGLAIS peut comporter une adaptation de son évaluation pour satisfaire aux besoins particuliers. Cliquez sur l’image ci-dessous pour passer un test initial gratuit et sans engagement :

FCL ANGLAIS, formations pour pilotes français ou francophones, Toni Giacoia évaluation avion aviation
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« Vols » fictifs cloués au sol pour pilotes IFR ! Retour d’expérience sur certains examens FCL .055.

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Pilotes IFR et VFR

La vidéo ci-dessous comprend une première partie pour se rendre compte que la phraséologie sol en anglais est relativement simple. A partir de 11’20 » elle évoque des retours d’expérience de pilotes IFR (vol aux instruments). Toutefois, ce problème de vols fictifs intégralement réalisés au sol touche aussi des pilotes VFR (vol à vue).

Renseignez-vous avant de passer votre examen en anglais aéronautique !

C’est devenu un vrai problème depuis l’été 2022. Je constate de grandes différences de performances mesurées par des centres examen européens pourtant agréés AESA pour certains. Je ne crois pas au hasard tant les différences sont grandes (1, 2 voire 3 niveaux OACI, de plus ou de moins !) et plus fréquentes. Un autre problème est apparu depuis le printemps 2023 : des pilotes IFR ont été testés au sol intégralement. C’est-à-dire vol fictif au roulage uniquement et situation inhabituelle au sol également. Il devient clair qu’on ne peut pas tester la phraséologie de ces pilotes IFR en croisière ou en approche IMC dans ces conditions. Cette vidéo énumère des questions à poser au préalable à ces centres examen. Je recommande particulièrement le test LINGAERO qui fait un travail sérieux, c’est pour cela que nous sommes partenaires, ou le test ETA de Latitude AES (pas agréé AESA pour l’instant) car j’ai eu la chance de pouvoir les analyser de près. Vous avez le droit de poser des questions avant de vous inscrire à un examen.

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POSITION DE L’INDICATIF RADIO – Communication radio pilote-contrôleur de la circulation aérienne

QUAND ET COMMENT ANNONCER SON INDICATIF RADIO

Aussi étrange que cela puisse paraître, certains pilotes ne savent pas comment utiliser leur indicatif. Les uns pensent que la position de l’indicatif n’est pas si importante. D’autres s’en moquent, et il arrive que certains fassent de petites erreurs. Heureusement, la plupart des pilotes respectent ces règles de l’OACI (DOC 4444 chapitre 12, et DOC 9432, c’est-à-dire le manuel de radiotéléphonie). Ce n’est pas si difficile, et cela aide à comprendre vos messages car la position de l’indicatif fixe le cadre de ce que j’appellerais la « syntaxe de l’aviation ». Après le premier contact, tous les messages doivent être transmis avec l’indicatif d’appel du trafic en premier, mais les messages de relecture doivent être transmis avec l’indicatif d’appel du trafic placé en fin de message, dans ce cas le collationnement.

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LINGAERO, test FCL .055 nouvelle génération – je l’ai testé pour vous

C’est le cinquième test que je visite

C’est le cinquième test d’anglais OACI, FCL .055, ou de radiotéléphonie aéronautique, que je visite de près. J’étais examinateur du TNP2 pour les contrôleurs aérien en 2007. J’ai eu un niveau 4 OACI en anglais à la DGAC en 2013 (à cause de l’écoute). Puis, j’ai eu un niveau 6 OACI en anglais chez Air-English en 2015. Enfin, j’ai suivi une formation d’évaluateur en anglais aéronautique, notamment avec le test de Latitude AES en 2021. A chaque fois, il s’agissait de communications en IFR. J’ai eu des retours d’une douzaine d’autres tests d’anglais OACI, mais cela ne compte pas car je ne les ai pas passés.

Contexte

Bref, cela faisait un moment que je n’avais pas passé un test. J’avais bien envie de voir de près le test de nouvelle génération dont j’entendais parler par des retours de pilotes. J’ai enfin eu une opportunité par James Emery qui organisait une session à Tours. J’apprenais ainsi qu’une série de tests LINGAERO allait se dérouler dans les locaux de MERMOZ ACADEMY et APA TRAINING. J’ai choisi de passer le test d’anglais IFR. Il s’agit du vol aux instruments, mais même si je ne suis pas pilote, je crois que je vais m’en sortir. Je n’ai volé que sur planeur. J’ai juste un CAEA, ancien mécanicien avion. J’ai été instructeur ATPL (050 Meteorology & 081 PoF). Par des retours d’expérience, je voyais bien que le test de Lingaero était assez juste. Enfin, je veux dire précis.

Lingaero – Un test certifié, bien agencé

Le test d’anglais pour pilotes de Lingaero est reconnu par l’AESA et la DGAC. La carte d’identité est filmée est enregistrée sur la bande audio du film permettant de ré-évaluer au besoin. Un examinateur (James Emery) dirige le test. Un examinateur (Matt), assiste en direct à l’examen. Tous deux sont anglophones natifs et ont de l’expérience dans la circulation aérienne. Dès le départ, James me décrit le déroulement du test:

  • Introduction, parler de soi.
  • 4 questions portant sur l’aéronautique.
  • Description d’image.
  • Question de briefing.
  • Écoute de trois extraits de communication de la radiotéléphonie avec 3 contrôleurs différents.
  • Vol fictif.

Un debriefing de haute volée

C’est sans doute ce que j’ai le plus apprécié. Malgré la quantité importante d’informations sur une demi-heure environ, tout y est. Les points forts et les points faibles figurent dans chacune des six compétences langagières.

Impression générale

En fait, je ne vois pas vraiment de point faible dans ce test. Ce test de nouvelle génération est davantage porté sur les compétences langagières. L’interaction est quasiment omniprésente. Les examinateurs sont très précis sur la prononciation, la structure et le vocabulaire. J’ai trouvé qu’il fallait maîtriser une large palette lexicale tant les situations aéronautiques sont variées. Les situations professionnelles impliquant les pilotes sont plus réalistes, plus adaptées que dans les tests d’ancienne génération.

Conclusion

Le test de Lingaero est bon, juste, novateur. C’est à un point que j’envisage sérieusement de revoir mes méthodes de formation ! Je pourrais critiquer l’écoute qui m’a semblée un peu facile. Mais la méthodologie est perspicace car il s’agit de répéter des instructions de contrôleurs. De plus, dans une situation réelle, on a le droit de dire « say again ». J’ai trouvé le test Lingaero très bien mais j’avais déjà de bons retours. Enfin, la précision de sa notation me dit que c’est un test qui va durer.

FCL ANGLAIS aéronautique, formation en anglais de l'aviation Lingaero Aviation French traIning FCL 055

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Quand doit-on dire « Runway extended centre line », « runway heading », ou « runway axis » ?

Merci à Mermoz Academy qui investit dans l’anglais de l’aviation

Un grand merci à Mermoz Academy qui produit des efforts importants pour aider leurs élèves pilotes en anglais de l’aviation. La photo du croquis ci-dessus provient d’un cliché de leur salle de classe numéro 2, « Jack Krine ». FCL ANGLAIS y donne des cours d’anglais pour l’aviation en présentiel depuis le mois d’avril 2022. En effet, les dirigeants de Mermoz Academy confirment qu’une bonne maîtrise de la langue anglaise est un facteur clé dans le CV d’un pilote. C’est avant tout un plus pour garantir la sécurité des vols. On publie et met à jour la phraséologie aéronautique régulièrement. C’est vrai pour l’OACI comme pour les administrations et fournisseurs des services de navigation aérienne, mais ce n’est pas si simple. Nous devons non seulement respecter la documentation officielle, mais aussi tenir compte des facteurs humains si nous ne voulons pas manquer l’essentiel de la communication vocale. Venons en aux exemples du jour : runway heading, runway axis, extended centre line. Nous allons voir quand on peut les utiliser.

La documentation est claire malgré des différences

J’ai consulté quelques manuels de radiotéléphonie en anglais (ICAO DOC 9432, CAA CAP 413, DGAC Manual of radiotelephony, EGAST Guide to phraseology, SERA 923/2012 modifié en 2017, et décret du 27 juin 2000 modifié) pour faire le point. Il s’avère que la documentation officielle cite certaines expressions en anglais, d’autres non. Toutefois, le sens reste le même lorsqu’il s’agit du cap de piste ou de l’axe de piste. Attention, runway heading ou encore runway track ne signifie pas extended centreline. On peut se dire que tout va bien, que voler est devenu plus sûr que jamais. Les critères retenus pour les compétences langagières du FCL .055 sont relativement exigeants. Cependant, certains pilotes et contrôleurs aériens continuent de signaler une phraséologie irrégulière ou dangereuse.

Runway axis à proscrire sauf…

On ne sait pas vraiment ce qui motive une nouvelle expression alors qu’il en existe une officielle. Est-on certain que tout le monde comprenne les mêmes termes de la même manière ? Cette vidéo recommande d’arrêter l’utilisation de « RUNWAY AXIS » pour le remplacer par « runway extended centreline », ou « extended runway centreline », ou encore « extended centreline ». D’autres commentaires s’intéressent à la signification de « runway heading » et quelques expressions bizarres, sans oublier « go ahead » (dans une autre vidéo peut-être) retiré du DOC 9432 de l’OACI dès 2007 ! Après avoir écouté des enregistrements de 2022, on peut se demander si la phraséologie de l’OACI a réintégré « go ahead ». Pas du tout. Il a juste été conservé pour les procédures SELCAL. « Runway axis » ne devrait pas être utilisé non plus. On peut parfois utiliser « Runway axis » comme point de repère pour la voltige aérienne, mais pas à des fins de navigation.

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Nouvelle performance: NIVEAU 6 OACI

Jeanne Vibert anglais niveau 6 OACI DGAC test examen FCL .055

Un niveau 6 bien mérité!

Disons le tout de suite, tout le mérite dans cette performance revient avant tout à Jeanne Vibert. Cette ingénieure en aéronautique avait contacté FCL Anglais pour une formation très courte de seulement deux heures. La demande portait sur des vols fictifs uniquement. J’ai d’abord trouvé cela un peu bizarre mais Jeanne savait exactement ce qu’elle voulait. Il convient de rappeler que le FCL .055 IR est une qualification de pilote de ligne. Dès notre premier contact, j’ai compris que je n’avais pas affaire à une candidate ordinaire. Jeanne parle avec un anglais parfait. Avec une telle maîtrise de l’anglais on peut parler de bilinguisme. Elle voulait des entraînements aux vols fictifs. Après une courte initiation ou rappels sur l’anglais OACI, nous avons commencé une série de vols fictifs d’abord en VFR puis en IFR. Après quelques questions pour l’évaluation formative, le résultat était clairement un niveau 6. Ceci fut confirmé le lundi 17 janvier 2022 par le jury du centre examen DGAC de Paris-Orly.

Retour d’expérience sur cette brillante performance:

Encore merci à Jeanne qui m’a permis de relever ses impressions. Il semble que la crise de la Covid-19 ait permis quelques évolutions. De nouveaux messages de situations inhabituelles apparaissent dans les questions. Les candidats n’ont plus à ouvrir une enveloppe. Tout est fait sur ordinateur, le QCM également. Alors que les candidats étaient rassemblés par paires autrefois, Jeanne révèle qu’ils sont maintenant à quatre sur la fréquence du vol simulé. Cela peut être déstabilisant mais les examinateurs laissent en principe le temps au candidat de reprendre leurs communications si quelqu’un les interrompt au moment d’une réplique. Peut-être est-ce par modestie mais il semble d’après Jeanne que l’épreuve d’écoute n’était pas si difficile. Il est vrai que beaucoup de candidats ont redouté cet exercice en passant l’examen FCL .055 avec la DGAC. Toutefois cela fait environ trois ans que j’entends des retours d’expérience qui rapportent le contraire. A confirmer donc, mais tout cela va dans le bon sens. Bref, pour FCL Anglais Jeanne est la seconde personne après Géraud a ramener un niveau 6 OACI de la DGAC. Je tenais à la féliciter tout particulièrement pour cette performance exemplaire!

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ANGLAIS POUR LES PILOTES À L’APA TRAINING MERMOZ ACADEMY

Il est capital de faire des efforts dans la formation ATPL en quittant la zone de confort, le français. L’APA Training et l’Institut Aéronautique Jean Mermoz, dont je garde un très bon souvenir, n’ont pas hésité. Toutes les formations se font intégralement en anglais pour les pilotes. L’intérêt est double. Il est bien sûr de se familiariser avec les procédures et le vocabulaire en anglais. Il permet aussi de se tenir prêt pour la qualification obligatoire de radiotéléphonie internationale, le FCL .055. Cet examen permet de valider un niveau d’anglais OACI qui doit être au minimum niveau 4. 

Les compagnies aériennes sont plus exigeantes concernant l’anglais

Néanmoins, de plus en plus de compagnies aériennes exigent le niveau 5 voire le niveau 6 OACI. Par conséquent, l’anglais pour les pilotes, va devenir de plus en plus la langue professionnelle et un atout pour ceux qui parviendront à valider un niveau 6. C’est certes très exigeant, mais une formation intégralement en anglais permet de prendre de l’avance sur les échéances. Le niveau 4 OACI est valide 4 ans en France. Le niveau 5 est valide 6 ans. Enfin, le niveau 6 OACI est pour l’instant valide à vie. A distinguer: l’anglais aéronautique est plus général que l’anglais OACI qui se veut conforme aux procédures en vigueur en anglais pour les pilotes et contrôleur aériens.

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SÉCURITÉ DES VOLS – ANGLAIS DE L’AVIATION, indicatif radio, calage altimétrique

FLIGHT SAFETY – AVIATION ENGLISH, call sign, altimeter setting

Oui, l’anglais de la radiotéléphonie internationale peut impacter la sécurité des vols – C’est arrivé il y a 38 ans entre deux anglophones natifs, mais cela aurait pu arriver à n’importe qui. Si on n’y prend garde, cela pourrait se reproduire. Si tout le monde utilisait la même expression pour une seule signification, l’espace aérien serait plus sûr. Vous avez besoin d’une formation en anglais de l’aviation ? N’hésitez pas à contacter Toni Giacoia au +33 6 67 15 75 62 ou par un message à FCL ANGLAIS sur le site web à la page Contact.

TRADUCTION DU SCRIPT DE LA VIDÉO EN FRANÇAIS

J’ai l’habitude de dire que la sécurité des vols passe avant tout. Peut-être connaissez-vous cette histoire qui s’est déroulée en 1984 ? Et qui, selon le rapport, a été dite de cette façon entre un pilote britannique et un contrôleur aérien d’approche américain. Donc, ça s’est passé comme ça :

  • Le pilote : Dayton avez-vous le fox-echo ?
  • L’approche : Fox-echo ? Il est sur la tour 119,7.
  • Pilote : 1197 merci, ce n’est pas un peu trop haut ?
  • L’approche : Que voulez-vous dire ?
  • Le pilote : Je veux dire que le fox-echo est un peu trop haut, non ? Vous avez dû faire une erreur.
  • L’approche : Négatif Fox-echo a atterri il y a cinq minutes.

Et ils ont continué à parler de cette façon. Donc la conversation a duré quelques minutes, et aucun d’entre eux n’a deviné que l’autre parlait d’un nombre qui ne correspondait pas à l’objectif. L’objectif était de donner un numéro d’avion pour le contrôleur aérien d’approche et ce qui a été compris, et c’est peut-être une préoccupation pour la sécurité des vols, c’est que le pilote a compris qu’il s’agissait du calage altimétrique – le QFE. Vous savez, cela aurait pu être une catastrophe aérienne, bien que cela ne risque pas d’arriver parce qu’ils auraient dû comprendre sur le moment. C’est ce qui s’est passé.

Alors, est-ce que c’est grave ?

Mais imaginez qu’avec l’avion vous avez le calage altimétrique qui est en approche et prêt à atterrir. Et donc, si vous avez la pression pour cet avion qui est réglée sur trois zéro zéro huit, par exemple. Je dis « trii » parce que c’est la prononciation de l’OACI. 3-0-0-8, cela signifie que vous avez 30 pouces de mercure décimale zéro huit, au lieu d’avoir le standard (pression atmosphérique).

Par exemple, vous pouvez avoir un QFE qui est au niveau moyen de la mer, pourquoi pas, vous savez, et nous pourrions avoir un 2992 qui est 29 pouces de mercure virgule neuf deux. « Niner » parce que c’est aussi la prononciation de l’OACI. Donc, vous pouvez imaginer que le réglage est à deux neuf neuf deux, et ensuite vous avez un numéro d’enregistrement, ou plus précisément l’indicatif d’appel. Cela pourrait être fox-trott-echo 3008. Donc, cela signifie que le calage altimétrique pourrait être plus élevé. Et s’il est plus élevé, les aiguilles de l’altimètre sont plus hautes que prévu. Cela signifie qu’en approchant, eh bien, imaginez que vous êtes dans des conditions IMC…

Suggestion pour améliorer la sécurité des vols

Cela signifie que vous ne pouvez pas voir grand-chose devant vous. Donc, au seuil de piste, il est peut-être trop tard pour faire une remise des gaz. C’est pourquoi cela peut être si dangereux. Remarquez, il n’est pas clairement écrit que QFE est la seule manière de prononcer un tel calage altimétrique. Je recommande fortement de dire QFE au lieu de fox-trott-echo. Je préférerais dire Québec-fox-trott-echo, mais ce n’est pas du tout écrit fox-echo dans les PANS du DOC 4444 ou sur le manuel de radiotéléphonie de l’OACI.

Alors, c’est pourquoi, vous savez… Pourquoi devrions-nous rendre les choses plus difficiles quand il y a une solution plus simple pour résoudre le problème ? Eh bien, c’est ce qui est en jeu en ce qui concerne l’anglais de l’aviation, et plus particulièrement l’anglais de l’OACI qui est une autre partie de l’anglais de l’aviation. Donc, si vous voulez, j’entraîne tous ceux qui le demandent, et c’est, c’est facile à comprendre, à apprendre. Ce n’est pas si cher, alors appelez le 06 67 15 75 62 (encore) 06 67 15 75 62.

Je vous souhaite le meilleur et j’espère que vous passerez un test OACI dès que possible, mais je ne suis pas l’entité qui est en mesure de délivrer une quelconque qualification OACI je ne me contente que de former. OK ? C’est compris ? Donc, passez une bonne journée. A bientôt, bye.

anglais aviation aeronautique, sécurité des vols English flight safety
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Interview – La LANGUE ANGLAISE dans l’AVIATION

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Fête de l’aviation – Vidéo: L’ANGLAIS DE L’AVIATION – Toni Giacoia interviewé par Ivan Hairon

Interview à La Fête de l’Aviation

La Fête de l’Aviation est donc née! Réjouissons-nous de cette première. Des portes ouvertes ont eu lieu dans toute la France malgré la crise de la Covid-19. Des personnalités de l’aéronautique et de l’espace ont parrainé l’évènement. Des aéroclubs, entreprises, musées, aéroports et aérodromes ont accueilli le grand public. Ceci avec toutes les précautions nécessaires. Notamment, il était impossible de produire des conférences en présentiel. Ainsi, des visioconférences ont permis à des professionnels, des amateurs, des passionnés d’échanger leurs idées en public. Quelle que soit l’interview, il y avait toujours des réflexions et arguments intéressants à écouter. C’est dans ce cadre que l’organisatrice Géraldine Galland m’a invité à évoquer LA LANGUE ANGLAISE DANS L’AVIATION. Ivan Hairon, le pilote de ligne et bien connu animateur de plusieurs meetings aériens, a complété cette visioconférence de ses expériences de pilote.

Ressources Proposant de l’Anglais Aéronautique et Général

Anglais OACI

Pendant l’interview, j’ai mentionné des documents officiels pour l’anglais OACI. ATTENTION, les documents gratuits en ligne ne sont pas forcément à jour. Il convient de consulter régulièrement le site officiel du SIA, pour la France, afin de s’assurer de modifications. Voici la liste des documents cités:

Enfin, un grand merci à Ivan Hairon pour son intervention, à Géraldine Galland et toute son équipe en particuliers Magali Rebeaud et Nicolas Carof pour avoir organisé et démarré cette première fête de l’aviation.

interview fete de l'aviation 2020
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FCL .055 – UNE PERFORMANCE ÉPOUSTOUFLANTE !

Félicitation au champion Géraud Niveau 6 OACI FCL 055 DGAC Orly écoute Anglais

Chronique d’un FCL .055 ordinaire

Géraud devait passer sa qualification de radiotéléphonie internationale depuis un moment. Il s’agit d’un examen professionnel qui est censé évaluer précisément le niveau d’anglais OACI des pilotes d’avions et hélicoptères. Comme il parle pratiquement comme un Américain, il n’a bénéficié que d’un coaching extrêmement court sur FCL ANGLAIS. Quelques conseils ont suffi. Il m’a ensuite appris qu’il avait décidé de s’inscrire à l’examen d’anglais OACI FCL .055 D IR de la DGAC à Paris-Orly. Il s’agit de la version IFR du tout premier examen qui comprend, en plus du test classique, un questionnaire à choix multiples sur des connaissances variées en aéronautique. Plus particulièrement dans l’aviation commerciale.

Examen FCL 055 de la DGAC à Orly – Mef!

J’ai prévenu Géraud que la partie ne serait pas si facile car le centre examen de la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) d’Orly tient une réputation de longue date. Leurs examens, disons plutôt les résultats, seraient plus difficiles à obtenir dans ce centre. Quelques uns parmi mes élèves, qui avaient obtenu de brillants résultats sur des exercices d’écoute particulièrement difficiles, sont ressortis du FCL .055 d’Orly avec niveau 4 et même un niveau 3 pour une pilote qui parlait anglais comme une Américaine native. Il suffit d’une seule compétence en échec pour un échec à l’examen, peu importe la moyenne générale. En l’occurence, ces élèves excellents en anglais échouaient régulièrement en écoute malgré un important travail majoritairement sur l’écoute justement! Dans un centre d’examen du Royaume-Uni, il n’est pas interdit de penser, d’après nos informations, que ces mêmes candidats auraient obtenu un niveau 6.

Des problèmes pour parler anglais? Adressez-vous à FCL ANGLAIS

Avec ce genre de test, il n’est pas du tout impossible qu’un pilote anglophone natif échoue au niveau 6 à Orly. Peut-être que cela est déjà arrivé car la DGAC ne valide pas tous les niveaux de tous les organismes européens. Bref, par contre, mes élèves ont toujours eu de très bons résultats à l’expression orale. À quelques exceptions près. C’est le point fort de FCL ANGLAIS. Je dois reconnaître que pour quelques rares sessions à Orly il y a aussi eu l’inverse. Des candidats que j’estimais à peine au niveau 4 OACI se sont retrouvés au niveau 5. C’est assez déconcertant parfois d’entendre des élèves de retour d’Orly dire que le test était très facile. Surtout lorsque ces mêmes candidats avaient obtenu des résultats très moyens lors de la formation. La plupart du temps, les personnes qui reviennent d’Orly disent que leurs tests sont difficiles.

Objectif revu à la baisse – Niveau 5 OACI

Bref, tout ce que Géraud souhaitait au minimum, c’était de décrocher un niveau 4 pour valider sa licence dans l’immédiat. Vu ses performances à l’entraînement, j’ai insisté pour qu’il coche la case candidat en anglais niveau 6 OACI. Géraud a préféré ne pas la cocher. Dès lors, je savais qu’il reviendrait avec un niveau 5 OACI maximum. Néanmoins, sachant que pour des raisons pratiques il s’était inscrit à Orly, je n’étais pas rassuré car je connais la réputation des jurys d’Orly. J’ai peu de chiffres mais je me souviens qu’en 2013 il n’y avait qu’une soixantaine de niveaux 6 en France, VFR et IFR. Il y a tout de même plus de 40 000 licenciés FFA en France. On peut imaginer le pourcentage.

Si tous les FCL .055 pouvaient se terminer ainsi

Le mercredi 13 novembre 2019, Géraud envoie un message. Il a réussi. De plus, il a accompli un exploit: FCL .055 anglais Niveau 6 OACI! Je saute au plafond. Quelques-un de mes stagiaires avaient réussi le niveau 6 OACI à Orly (en dix années de formation en anglais OACI, ça arrive tout de même.) Cela signifie que Géraud a d’abord réussi le QCM (mais il suffi d’obtenir 10/20), mais surtout qu’il a réussi à obtenir 18/20 dans chacune des six compétences langagières du FCL .055. Ce que Géraud a accompli ici est tout à fait exceptionnel. Il n’est pas anglophone natif et il a pourtant obtenu au test d’écoute un flamboyant 20/20. En clair, l’élève a dépassé le maître! Je suis comblé de joie car c’est la première fois que je vois un 20/20 au test d’écoute DGAC sur FCL ANGLAIS.

J’ai d’abord pensé que c’était tant mieux car je croyais qu’il était tombé sur une de ces rares sessions prétendument faciles. Or, en écoutant Géraud débriefer, je comprends qu’il n’a pas été gâté avec des situations inhabituelles qui changeaient de l’ordinaire, des expressions pas toujours évidentes y compris à l’écoute. Il faut dire que chaque extrait d’écoute de communication contrôleur et pilote arrive dans les écouteurs sans avoir eu connaissance du contexte préalable.

BRAVO AU CHAMPION du FCL .055 !

C’est un succès majeur pour FCL ANGLAIS. Cependant, car je dois être honnête, tout le mérite revient à Géraud. Non-natif, avec peu de préparation, la note maximum à l’écoute, il a décroché le Graal haut la main. Ce niveau de qualification prisé lui ouvre la voie des plus grandes compagnies aériennes. L’expérience de cet instructeur pilote, sa maîtrise de l’anglais, sa capacité de travail, et sa vitesse de réaction ont permis ce résultat éclatant. Je savais qu’il pouvait le faire. Ce qui m’a étonné c’est qu’il n’avait pas coché la case candidat niveau 6 OACI. Il m’a expliqué ensuite que le jury lui a spontanément accordé le niveau 6 car celui-ci était habilité. C’est bon à savoir.

On peut être anglophone non-natif et obtenir la note maximale au FCL .055. A partir du moment où votre performance correspond aux descripteurs holistiques de l’échelle de notation en langues de l’OACI, ce niveau peut vous être accordé. Bravo Géraud, tu m’as fait très plaisir. FÉLICITATIONS! 🙂

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